Le conflit émotionnel entre la réalité, les problématiques, les besoins et les actions sur la question de la transition écologique est palpable. D’une part, il y a une prise de conscience croissante de l’urgence à agir pour protéger notre planète et ses écosystèmes fragiles. D’autre part, cette prise de conscience est souvent confrontée à des réalités économiques, politiques et sociales complexes. Les besoins de développement durable, de préservation de la biodiversité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre entrent parfois en conflit avec les intérêts économiques à court terme et les habitudes de vie confortables.

Cette tension émotionnelle reflète le défi profondément humain de concilier nos aspirations pour un avenir plus durable avec les contraintes et les intérêts qui façonnent nos choix individuels et collectifs. La transition écologique exige non seulement des changements dans nos comportements et nos politiques, mais aussi une transformation profonde de nos valeurs et de nos priorités en tant que société. Néanmoins, malgré les défis et les résistances, de plus en plus de personnes se mobilisent pour promouvoir des solutions innovantes et durables, alimentant ainsi l’espoir d’un avenir où la cohabitation harmonieuse entre l’humanité et la nature devient une réalité.

Notre humanité réside précisément dans notre capacité à jongler avec ces paradoxes, à les embrasser sans les laisser nous définir totalement. En acceptant nos contradictions et en cherchant des compromis réfléchis, nous pouvons éviter de nous perdre dans la dualité et trouver un chemin vers une existence plus authentique et plus riche en significations

L’un des meilleurs remèdes est l’action en se reconnectant à son aspiration profonde et pour moi j’ai eu plusieurs étapes pour me reconnecter au vivant.

Après onze années à vivre dans les capitales du monde, m’éloignant ainsi totalement de la nature, j’entame mon premier poste de Directeur Général à Bora Bora, sur un motu. Quinze jours seulement après mon arrivée, une tempête tropicale m’offre une leçon d’humilité, me rappelant la puissance de la nature, notre vulnérabilité et l’importance de la respecter. L’impact de ces deux années en contact avec la nature, avec le vivant, a influencé la direction que je souhaitais prendre dans ma vie.

Première étape : une année sabbatique à voyager dans le monde pour observer, comprendre, vivre et prendre encore plus conscience de la fragilité du vivant ainsi que des impacts des activités humaines sur celui-ci.

Deuxième étape : devenir un dirigeant engagé dans la préservation de l’environnement et des cultures. Après avoir examiné de nombreuses propositions, je prends la direction de deux hôtels aux Maldives pour une seule raison ; dans les effectifs, il y a un scientifique qui supervise des programmes scientifiques sur la régénération du corail et la conservation des tortues vertes.

Alors que la destination Maldives s’ouvrait au développement touristique de luxe avec des hôtels et des piscines, nous avons délibérément choisi de nous opposer à la tendance de l’époque en capitalisant sur nos forces, notre singularité et nos valeurs en ouvrant les premiers laboratoires marins aux Maldives. Notre objectif était de sensibiliser aux enjeux environnementaux et culturels, alors que la destination s’orientait vers un développement touristique sans considération pour la préservation de son patrimoine naturel et culturel. Nous avons agi ainsi parce que cela nous semblait essentiel et en accord avec nos valeurs ainsi que celles de l’organisation pour laquelle nous travaillions. Nous étions perçus comme des OVNIS, alors que simultanément, nous développions notre propre niche.

Vingt ans plus tard, constater que 90% des complexes hôteliers ont des biologistes marins, et que certains vont même plus loin dans la préservation, nous fait réaliser qu’en dépit du paradoxe que nous ressentions à l’époque, des évolutions positives émergent avec le temps, même si elles ne sont pas parfaites. On ne mesure pas toujours l’impact de nos actions, qu’elles soient positives ou négatives. C’est s’autoriser à laisser le temps agir, à ne pas vouloir tout contrôler ou rechercher cette perfection qui n’est qu’une représentation subjective des choses.

 Aujourd’hui, la nature est un superbe endroit pour me ressourcer, retrouver une certaine plénitude. Ne serait-ce que de faire une balade, d’écouter les chants d’oiseaux, de sentir une fleur, de s’allonger dans l’herbe, de toucher la terre, d’observer les saisons, de se relier à la vie.

Je l’intègre aussi bien sur le plan personnel que dans mes activités, que ce soit en facilitant des ateliers en pleine nature ou en intégrant certains de ses principes dans les ateliers de réflexion sur sa raison d’être, la cohésion d’équipe ou la transformation de l’offre qui intègre le vivant.

Alors, si vous pensez que la nature peut être une source d’inspiration pour vos projets, échangeons pour développer des ateliers qui répondent à vos besoins.

Prenons un temps pour échanger sur vos envies, vos besoins en cliquant ici.